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Promodoro : la gestion du temps idéale ?

    Pomodoro technique et cerveau droit
   
        La "Pomodoro technique" permet d'optimiser
  sa gestion du temps. Elle se présente comme un
  moyen :
   
        * d'éliminer son anxiété (de manque) du
  temps,
        * d'améliorer son attention
        * et sa concentration.
   
       Pomodoro signifie tomate en italien et fait
  référence au minuteur de cuisine de l'auteur
  Francesco Cirillo en forme de tomate.
   
       La technique s'apparente aux méthodes
  agiles, itératives. Là où les méthodes agiles
  s'attachent beaucoup à l'équipe, Pomodoro
  s'intéresse plus à l'individu. La technique peut
  néanmoins s'utiliser en groupe.
   
   
       Henrik Kniberg décrit le processus comme un
  Scrum individuel basé sur des itérations de 25
  mn, qui en garde la plupart des avantages (cf le
  billet sur son blog).
   
   
       Le Pomodoro nous contraint (dans le bon sens
  du terme) à exercer la même activité sans
  interruptions pendant une tranche de temps courte
  et de durée fixe. L'objectif est de maximiser sa
  concentration sur ces 25 minutes et nous
  apprendre à gérer rapidement les interruptions
  (un mail qui arrive, coup de téléphone, question
  d'un collègue) et à les reporter sur un Pomodoro
  suivant.
   
    Le livre téléchargeable "The Pomodoro
  Technique" en décrit les règles:
   
   
       1. Un Pomodoro (unité de mesure) dure 25
  minutes, plus 5 minutes de pause.
       2. On prends une pause de 15 à 30 minutes
  tous les 4 Pomodori.
       3. Un Pomodoro est indivisible. Il n'existe
  pas de demi ou quart de Pomodoro.
       4. Un Pomodoro commencé doit obligatoirement
  se terminer:
   
            * Si un Pomodoro est stoppé car on n'a
  pas su gérer la perturbation / interruption, on
  doit le considérer comme nul.
            * Si une activité se termine avant la
  fin d'un Pomodoro, on ne change pas d'activité et
  on utilise le temps restant pour passer en revue
  cette activité.
   
        * Protégez le Pomodoro. Informez
  efficacement, négociez rapidement la
  planification de l'interruption, rappelez la
  personne qui vous a interrompu au moment convenu.
        * Si vous estimez une tâche à plus de 5-7
  Pomodori, divisez la. Les tâches complexes
  doivent être décomposées en plusieurs tâches.
        * Si vous estimez une tâche à moins d'un
  Pomodoro, combinez la avec d'autres tâches
  simples.
        * Les résultats sont enregistrés après
  chaque Pomodoro.
        * Le Pomodoro suivant se déroulera mieux.
   
       A noter que Staffan Nöteberg prépare un
  livre sur le sujet, "Pomodoro Technique
  Illustrated", et propose de télécharger les
  ébauches sur http://www.pomodoro-book.com/.
   
    Voir aussi un de mes autres blog sur le sujet :
  http://fred-formation.blogspot.com/2010/08/la-tec
  hnique-pomodoro-ou-lart-de-gerer.html
   
   
       Quel rapport avec le cerveau droit ?
  L'obligation des pauses de 5 et 15-30 minutes m'a
  intéressé.
   
   
       Dans "Pragmatic Thinking & Learning",
  Andy Hunt détaille le fonctionnement du cerveau
  et explique les avantages qu'on peut tirer
  quotidiennement de cette connaissance, comment
  nous pouvons améliorer l'utilisation de notre
  matière grise. La distinction cerveau droit et
  gauche symbolise deux fonctionnements identifiés.
  En simplifiant à l'extrême:
   
        * le cerveau gauche fonctionne par logique
  (si dans X je mets Y alors j'obtiens Z), s'occupe
  du langage, analyse les détails. C'est la voix
  qui nous parle.
        * le cerveau droit fonctionne par synthèse,
  avec une vision globale. Il nous fait rêver et
  nous apporte de nouvelles idées. C'est un cerveau
  créatif, riche.
   
       Andy Hunt nomme ces deux manières d'utiliser
  notre cerveau L-Mode (pour left et linéaire) et
  R-Mode (pour right et riche). Si quelqu'un a un
  moyen mémotechnique en français...
   
   
       Nous ne pouvons pas utiliser nos deux
  cerveaux à la fois. Lorsqu'on programme, tape sur
  le clavier, on utilise notre cerveau gauche,
  linéaire, analytique. Lorsqu'on bloque sur notre
  programme, on s'éloigne du clavier, regarde
  ailleurs, arrêtons de nous parler. Nous laissons
  travailler notre cerveau droit pour qu'il nous
  donne une solution.
   
       Malheureusement, l'éducation et l'entreprise
  nous ont forgés à sur-utiliser notre cerveau
  gauche au détriment du droit. On ne nous paye pas
  à méditer, rêver, dessiner ou jouer de la
  musique. Ce sont pourtant ces activités qui nous
  permettent de développer nos idées et nos
  manières de penser. Ceci dit, des entreprises
  prennent conscience de ce phénomène et intègrent
  des activités sportives, artistiques ou de
  relaxation au quotidien.
   
       Mais revenons au Pomodoro. Une itération
  dure 25 minutes puis nous prenons 5 minutes de
  pause, ou 15-20 minutes tous les 4 Pomodori.
  Pendant ces pauses, il ne faut pas penser à
  l'activité que nous venons d'exercer. Rêvez,
  allez marcher dans un endroit tranquille,
  dessinez sur une feuille... activez votre cerveau
  droit ! C'est à ce moment là que les idées
  arrivent et peut-être une meilleure solution aux
  problêmes que nous tentions de résoudre.
   
       Dès qu'une idée apparaît, notez-là pour ne
  pas la perdre. Combien de fois avons nous eu des
  idées géniales sous la douche que nous avons
  perdu cinq minutes après...
   
   
       Le pair-programming, deux développeurs pour
  un ordinateur, permet d'utiliser les deux modes
  de fonctionnement en même temps. La personne qui
  tape est en mode analytique (cerveau gauche) et
  celui qui pilote en mode synthétique, il garde le
  recul sur le développement. Il me reste à essayer
  la combinaison pair-programming + Pomodoro et
  voir si les deux pratiques se combinent bien...

Apprécions notre bonheur !


La France est le meilleur pays au monde où il fait bon vivre et la Tunisie est le meilleur pays arabe

Pour une cinquième année consécutive, c'est la France qui domine le classement. International Living justifie son choix par le fait que malgré la bureaucratie
lourde et des taxes élevées, la qualité de vie générale y est exceptionnelle, notamment en matière de soins de santé. L'Australie  s’est classée en 2ème position, suivie par la Suisse, l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande. Les Etats-Unis sont, désormais, septièmes chutant de quatre places.
Les 5 pires pays en termes de qualité de vie, selon le magazine, sont : la Somalie (30 poins), le Yémen (33 points), le Soudan (33points), le Tchad (34 points) et l’Afghanistan (37 points).
La Tunisie a gagné trois points dans le 30ème classement annuel des pays du monde selon la qualité de vie qu’on y trouve, réalisé par le magazine américain spécialisé dans  l'expatriation des retraités « International Living».
Avec 56 points sur une échelle de 100 points, la Tunisie arrive en tête des pays arabes, devant la Jordanie (55 points), le Koweït (55 points), le Liban (54 points), le Maroc (54 points), la Syrie (53)  l’Algérie (50 points) et de la Libye (48 points) et les riches pays pétroliers du Moyen-Orient.
En Afrique, la Tunisie se classe derrière l’Afrique du Sud (66 points), la Namibie (63 points), l’île Maurice (63 points) et les Seychelles (61 points).
La Tunisie a notamment obtenu de bonnes notes en matière de sécurité et risque (86/100), de climat (85/100), de santé (73/100) et de coût de vie (63/100).

Afin d'établir ce classement pour 194 pays, International Living a considéré neuf catégories, soit le coût de la vie, la culture et les loisirs, l'économie, l'environnement, la liberté, la santé, les infrastructures, la sécurité et les risques ainsi que le climat.
Le magazine dit se baser sur des données officielles, dont celles disponibles sur les sites des gouvernements ou d'organisations internationales comme l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Le tout est complété par les appréciations des correspondants provenant de partout dans le monde.
Les 10 pays où la qualité de vie est la meilleure:
1- France
2- Australie
3- Suisse
4- Allemagne
5- Nouvelle-Zélande
6- Luxembourg
7- États-Unis
8- Belgique
9- Canada
10- Italie

Les 10 pires pays pour la qualité de vie:
- Angola
- Guinée
- Érythrée
- Djibouti
- Sierra Leone
- Afghanistan
- Tchad
- Soudan
- Yémen
- Somalie
source : Nouvelessor

Le retour des millionnaires


Le nombre de millionnaires a augmenté de 16% aux Etats-Unis en 2009. Ils sont 7,8 millions de ménages à justifier de plus d'un million de dollars de revenu net annuel aux USA en 2009. L'étude obtenue par le Spectrem Group compte également une augmentation de 17% des ménages étasuniens justifiant de plus de 5 millions de dollars nets annuels, soit un total de 980'000 ménages en 2009. (La marge d'erreur est de plus ou moins 4,4 points)

Pour ce qui est des plus riches au monde, vous trouverez plus loin le récent classement de Forbes, des individus pesant plus de 20 milliards de dollars. Les USA génèrent 40% des milliardaires de ce monde.

Avec la dernière crise financière mondiale, de 1125 milliardaires notre belle planète en connaît désormais 793, et ils ont perdu 1400 milliards de dollars dans l'ensemble...

1. Carlos Slim Helu et sa famille, Mexique (Télécoms): 53,5 milliards de dollars.
2. Bill Gates, USA (Microsoft): 53 milliards de dollars.
3. Warren Buffett, USA: 47 milliards de dollars.
4. Mukesh AmbaniInde, Inde (pétrole, gaz): 29 milliards de dollars.
5. Lakshmi Mittal, Inde (aciers): 28,7 milliards de dollars.
6. Lawrence Ellison, USA (Oracle): 28 milliards de dollars.
7. Bernard Arnault, France (LVMH): 27,5 milliards de dollars.
8. Eike Batista, Brésil (mines, pétrole) 27 billion dollars.
9. Amancio Ortega, Espagne (vêtements): 25 milliards de dollars.
10. Karl Albrecht, Allemagne (supermarchés): 23,5 milliards de dollars.
11. Ingvar Kamprad et sa famille, Suède (Ikea): 23 milliards de dollars.
12. Christy Walton et sa famille, USA (Walmart): 22.5 milliards de dollars.
13. Stefan Persson, Suède (H&M). 22.4 billion dollars.
14. Li Ka-shing, Hong Kong: 21 milliards de dollars.
15. Jim Walton, USA: 20,7 milliards de dollars.
16. Alice Walton, USA: 20,6 milliards de dollars.
17. Liliane Bettencourt, France (L'Oréal): 20 milliards de dollars.
source : leblogluxe

Pourquoi le ciel nocturne est-il noir ?

Paradoxe d'Olbers : pourquoi le ciel nocturne est-il noir ?


Depuis toujours les hommes ont constaté qu'après le coucher du Soleil, le ciel noircit, piqueté ça et là de points brillants, les étoiles. Personne ne trouvait cela anormal jusqu'à ce qu'en 1823, Heinrich Olbers, médecin allemand passionné d'astronomie, remette en cause cette évidence. Dans un ouvrage intitulé "La transparence cosmique", Olbers écrivait : "S'il y a réellement des soleils dans tout l'espace infini, leur ensemble est infini et alors le ciel tout entier devrait être aussi brillant que le Soleil. Car toute ligne que j'imagine tirée à partir de nos yeux rencontrera nécessairement une étoile fixe quelconque, et par conséquent tout point du ciel devrait nous envoyer de la lumière stellaire."

Heinrich Olbers (1758-1840)
Si l'astronome allemand exposa clairement le problème qui prit le nom de "paradoxe d'Olbers", d'autres avant lui l'avaient évoqué. Képler le premier au 17ème siècle s'était interrogé sur la contradiction qu'il y avait d'un côté entre l'aspect du ciel nocturne que tout un chacun observait, et de l'autre l'idée d'un espace peuplé d'étoiles distribuées uniformément. En 1720 Halley évoqua le problème à nouveau et en 1744 l'astronome suisse Jean-Philippe Loys de Chéseaux alla même jusqu'à calculer que la luminosité du ciel nocturne devrait égaler 100 000 fois l'éclat du Soleil !
On commença alors à chercher des réponses à ce paradoxe. L'astronome F. Struve proposa de faire intervenir des nuages de gaz et de poussière mais J. Herschel fit remarquer que si de telles régions existaient, elles seraient lumineuses, chauffées par les étoiles en arrière-plan.
En 1848 le poète et écrivain américain Edgar Poe eut une intuition géniale qu'il présenta dans un texte intitulé "Eurêka". Il expliqua le paradoxe de la façon suivante : "La seule manière de rendre compte des vides que trouvent nos télescopes dans d'innombrables directions est de supposer cet arrière-plan invisible placé à une distance si prodigieuse qu'aucun rayon n'ait jamais pu parvenir jusqu'à nous". Edgar Poe s'appuyait sur l'idée que la vitesse de la lumière était finie (ce que Roemer avait déterminé en 1676) et que les étoiles n'étaient pas immortelles.
La cosmologie moderne est venue apporter une seconde explication au paradoxe d'Olbers : la découverte de l'expansion de l'Univers dans les années 1920 a montré que les astres s'éloignent de nous de plus en plus vite, une accélération qui s'accompagne d'un décalage du rayonnement vers des grandes longueurs d'onde. Comme le pensaient Olbers et de Chéseaux, le ciel est très lumineux, mais pas pour nos yeux.
Si les étoiles vont devenir de plus en plus visibles à la fin de ce crépuscule, elles ne seront jamais assez nombreuses et lumineuses pour illuminer tout le ciel dans les longueurs d'onde accessibles à nos yeux.